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COLINE ESCOFFIER

COLINE ESCOFFIER

Hypnothérapeute (hypnose Ericksonienne, hypnose Transgénérationnelle et Régressive)
Praticienne en EFT, et Magnétiseur

L’ESTIME DE SOI

Dépréciation de soi, perpétuelle insatisfaction, auto-critique toujours négative… Avoir une faible estime de soi, en voilà un problème très répandu. Comment en expliquer les origines et comment améliorer son estime de soi ?

Quelles différences entre “estime de soi” et “confiance en soi” ?

L’estime de soi de porte sur l’être (jugement sur soi) et la confiance en soi sur le faire (jugement sur sa capacité à faire). Evidemment les deux sont étroitement corrélés mais pas interchangeables. C’est pour cela qu’au travail on se permet de dire « il faudrait que tu aies plus confiance en toi » et non « il faudrait que tu aies une meilleure estime de toi», puisqu’on parle du « faire » et non de « l’être ». La confiance en soi est plus visible et modifiable. C’est en augmentant sa confiance en soi que l’on pourra jouer sur son estime de soi.

La théorie de l'attachement

Certains psychologues considèrent qu’environ une personne sur deux souffre d’un problème d’estime de soi. Ils s’appuient pour cela sur la théorie de l’attachement. Une personne a ce qu’on appelle un attachement sécure qui provient de parents fiables, aimants, présents sans être intrusifs. Ces personnes auraient une bonne estime de soi.

Les autres types d’attachement sont dit insécures (anxieux, évitant, désorganisé), en lien avec des parents absents, peu fiables, intrusifs ou surtout dont l’amour était absent ou conditionnel, en particulier conditionné à la performance, par exemple scolaire. Ces personnes auraient une estime de soi basse ou, en tout cas, instable.

Mais si avoir une mauvaise estime de soi est aussi répandu, il faut sans doute regarder au-delà de l’individu…

Le poids de notre passé

Concernant l’évolution de l’espèce, il faut nous rappeler que nous sommes des primates et qu’est donc ancré dans notre héritage génétique le désir d’être au-dessus du lot, vestige de l’époque où être un mâle ou une femelle dominant.e donnait un accès privilégié aux ressources alimentaires et aux partenaires sexuels (donc favorisait la survie). Autre héritage du passé de l’espèce humaine : l’époque où être ostracisé, exclu.e du groupe était synonyme de mort. D’où ce besoin d’être accepté, valorisé plutôt que rejeté, bref d’être suffisamment bien.

Vous pouvez d’ailleurs retrouvé un post à ce sujet nommé « rejet = mort ».

Les causes culturelles d'une faible estime de soi

Pour la culture, depuis notre enfance nous sommes « classés » et on compare notre performance aux autres élèves à l’école, puis à nos collègues au travail. Le fait d’être en-dessous de la moyenne en termes de performance peut se traduire par un sentiment (erroné) de ne pas être à la hauteur en tant que personne.

Toujours sur la culture, les réseaux sociaux, par la puissance et la sélectivité de ce qui y est publié (les moments positifs forts de la vie des gens, pas leurs moments de déprime en général), font que nous pouvons en tirer la conclusion (encore erronée) que la vie doit toujours être exaltante et joyeuse et que, sinon, c’est qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez nous.

Enfin, le développement personnel avec des accroches du types « les 5 clés de la réussite » ou « les 3 secrets des couples heureux » font croire (à tort) que ces sujets sont simples et que, si on n’y arrive pas, c’est que nous sommes le problème.

Mon conseil : garder en tête que ce que vous voyez ou que ce que vous entendez n’est pas le reflet de la réalité. Je connais peu de personne qui afficherait fièrement leurs moments de doutes ou leurs gras du ventre. Ce que l’on voit sur les réseaux notamment nous pousse à nous comparer et à nous sentir moi bien. Alors je vous invite à vous poser cette question quand vous verrez une photo d’une nana canon, ou une vidéo de quelqu’un qui arrive à faire quelque chose d’incroyable que vous ne savez pas faire « combien de sacrifices, combien de temps, combien de prises leur a-t-il fallu pour ce résultat? ».

Les causes psychologiques d'une faible estime de soi

Enfin sur le plan psychologique, lorsque notre cerveau n’est pas occupé à une tâche, c’est ce qu’on appelle le mode par défaut qui prend les commandes. Il amène (entre autres) à l’introspection, autrement dit aux pensées sur soi. Le problème est que ces pensées ont tendance à être négatives. Il y a également les propriétés du langage et donc de la pensée humaine. D’autres animaux savent comparer des objets entre eux selon leurs propriétés physiques mais les petits humains sont les seuls à apprendre à comparer sur le plan symbolique, par exemple de la valeur. La preuve, assez jeune, on comprend qu’une pièce d’un euro vaut plus qu’une pièce de cinquante centimes même si celle-ci est physiquement plus grosse. C’est ce qui fait qu’on va apprendre très tôt à comparer notre valeur à celle des autres.

Comment améliorer son estime de soi

Améliorer son estime de soi, passe souvent par un travail sur soi.

Vous l’avez vu dans les paragraphes précédents, notre estime de soi provient de notre passé, de notre environnement. Tout cela a pu nous être transmis au niveau familial. C’est pourquoi, travailler en transgénérationnel, peut être une bonne option afin de mieux se connaitre, de se libérer des croyances limitantes et des fonctionnements qui ne vous appartiennent pas. Cela permet une mise en perspective de ce qui a été vécu et donc de modifier son regard vis à vis de soi.

L’estime de soi est étroitement liée à la confiance en soi. Ainsi en travaillant sur la confiance, et notre capacité à faire, nous pourrons dans le temps faire évoluer notre estime de soi.

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