Un deuil bloqué, surtout au niveau transgénérationnel, est celui qu’il est impossible à faire parce qu’il s’agit d’une perte inadmissible, d’un décès inacceptable, soit à cause de l’âge de la personne, soit de la façon dont il est survenu.
Il provient parfois des générations antérieures, ayant dissimulées et enregistrées ce deuil comme un secret, ayant enfouies dans les tréfonds de l’inconscient ces expériences traumatisantes. C’est souvent le cas lors du décès d’un nourrisson, IVG, Fausse-Couche, mort subite du nourrisson ou d’un très jeune enfant ou d’une mort brutale, accident suicide ou mort subite, etc.
Connaissez vous l’impact du décès d’un enfant, d’un avortement et d’une fausse couche vécu par votre maman avant votre propre naissance ?
Ceci serait en lien avec votre « projet sens », notre programme principal.
En fait la notion de « projet-sens » est le fruit des recherches et travaux du psychologue clinicien Marc Fréchet que Claude Sabbah a repris et développé plus en profondeur.
Il indique que le « projet-sens » est une période décisive chez l’enfant ou en sorte l’empreinte automatique et inconsciente du vécu des parents et transportés sur l’enfant.
D’une durée de 27 mois, cette période débute environ 9 mois avant la conception et se termine environ 9 mois après la naissance.
Ce concept est important car il nous permet de découvrir comment les événements, désirs et projets de nos parents peuvent nous influencer sur plusieurs aspect de notre vie.
Et si certaines des impressions de manque, de vide intérieur, d’anxiété généralisée, de diagnostic de tdah, d’hypersensibilité, de mécanisme de remplissage vers le surpoids que vous ressentiez venaient de ce fameux « projet-sens » ?
Cela pourrait-il être en lien avec le syndrome du gisant ou du l’enfant de remplacement ?
Ce ne sont ici que quelques-uns des signes cliniques que le docteur Salomon sellam cite entre autres dans son livre le syndrome du gisant ou le subtil enfant de remplacement.
Pour le docteur Sellam, le syndrome du gisant est la conséquence d’une mort injustifiée ou injustifiable au sein d’une famille. Le deuil étant impossible à faire par les personnes vivantes au moment du drame, leur douleur provoquerait une véritable onde de choc qui pourrait avoir des répercussions dans l’inconscient familiale sur plusieurs générations.
Le psychothérapeute pense que la famille se chargera alors inconsciemment de combler le vide : l’absent sera remplacé par un de ses descendants qui devra le faire revivre le fantôme. « Hanté » par son ancêtre, cet enfant de remplacement souffrira du syndrome du gisant.
Ainsi, la naissance d’un enfant, l’enfant subtil de remplacement, à pour but de réparer les psychodrames transgénérationnels pour soulager le clan. Cette personne désignée inconsciemment va porter le cadeau empoisonné tant qu’elle n’aura pas pris conscience pour enfin s’en libérer et ainsi libérer sa lignée familiale.
Une fausse couche ou un avortement est source d’un traumatisme qui se réfugient profondément dans la mémoire et fait place à un mécanisme de protection afin de survivre à l’insurmontable.
On appelle ce choc post-traumatique, un choc de « sur stress ».
Souvent, les femmes confrontée à cela mentionnent : « J’ai avancé rapidement, je voulais à nouveau être enceinte. Il fallait que ça se fasse vite ».
Ainsi, l’enfant né près cet événement porte le poids de devoir prendre la place de l’enfant décédé. Il devient inconsciemment l’enfant de remplacement.
Ainsi, cet enfant porte dans son « projet-sens » non seulement le choc inconscient de ses parents, mais aussi le désir de réparer ce conflit pour « sauver » cette mère et ce père.
L’enfant porte donc tout en double : vide intérieur, la peine, le stress, le poids, l’énergie, la place…
Pour se libérer de ces contraintes inconscientes, nous pouvons utiliser le hypnose transgénérationnelle et l’état modifié de conscience afin de déposer cette charge, et ainsi retrouver votre vie (et uniquement la vôtre).
Source : Revue « Le Pendule »